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  Chief Happiness Officer, cours de yoga, salle de repos pour faire la sieste, baby-foot etc. Les idées ne manquent pas mais l’efficacité n’est pas toujours au rendez-vous.   Que diriez-vous d’une retour aux fondamentaux du bien-être psychologique ?  Il existe en chacun de nous, 3 besoins psychologiques innés qui, lorsqu'ils sont satisfaits, favorisent notre motivation et notre bien-être :  1. AUTONOMIE : Le besoin de contrôler l'origine de ses propres actions. 2. COMPÉTENCE : Le besoin de se sentir efficace et capable de maîtriser les tâches et les défis. 3. APPARTENANCE : Le besoin d'interagir, d'être connecté aux autres, et de s'engager dans des relations sociales significatives. Ces 3 besoins fondamentaux sont au centre de la théorie de l'autodétermination (TAD), développée par Edward L. Deci et Richard M. Ryan.  Application en management : Pour les managers, la TAD peut permettre de développer des stratégies de motivation efficaces. Voici comment ses princi...

Alors qu’aujourd’hui, compétences, expériences et soft skills sont des critères de sélection lors des entretiens d’embauches, la motivation n’est pas systématiquement ou correctement évaluée.  Or, elle joue un rôle crucial dans l'engagement, la productivité, la satisfaction et la rétention des employés en entreprise.  On distingue généralement deux types de motivation :  La motivation INTRINSÈQUE : - Elle est alimentée par des facteurs internes comme la satisfaction tirés de l'activité elle-même. Ce type de motivation est le plus intense et le plus persistant. Il est donc judicieux de privilégier le recrutement de candidats motivés par des facteurs intrinsèques, en lien avec le poste à pourvoir.  - Auto-animés, enthousiastes, curieux voire passionnés, ces employés s'engagent dans des tâches pour le défi, l'apprentissage ou simplement le plaisir.  La motivation EXTRINSÈQUE : - Elle est stimulée par des éléments externes, tels que les récompenses financières ou le...

Dans le secteur du retail, y compris dans le luxe, attirer de nouveaux talents pour des postes en magasin est devenu un défi majeur. Les marques peuvent opter pour des mesures telles que : - Offrir des salaires et avantages compétitifs, - Proposer un environnement de travail positif, - Assurer un équilibre vie professionnelle/vie privée, - Promouvoir la cooptation, - Développer une culture d'inclusion et de diversité des profils recrutés, Etc.  Outre ces aspects, deux domaines clés méritent une attention particulière : 1. OPPORTUNITÉS DE CARRIÈRE ET DE FORMATION :  Mettre l'accent sur les possibilités d'évolution professionnelle et offrir des programmes de formation et de développement des compétences. - Trajectoires de Carrière Définies : Établir des parcours professionnels clairs au sein de l'entreprise, permettant aux employés de visualiser leur potentiel de croissance et d'évolution. Cela peut inclure des promotions, des changements de rôle ou des opportunités d...

  Le groupe vient d’acquérir un immeuble situé au 715-717 de la 5ème avenue à New York, juste en face de la Trump Tower.  Ce bâtiment de 10 700 m2, d'une valeur de 963 millions de dollars, comprend notamment une boutique Gucci, ouverture en 2008. Cette opération est une étape significative dans la stratégie immobilière du groupe qui vise à sécuriser des emplacements stratégiques pour ses marques.  Une démarche similaire à celle adoptée par LVMH. Ce dernier avait notamment investi sur les Champs Élysées en 2023, en achetant deux bâtiments aux numéros 101 (750 millions d’€), occupé par Louis Vuitton, et 144-150 (990 millions d’€), illustrant une concurrence acharnée et stratégique dans le secteur du luxe sur des emplacements de premier choix. Sylvain Bronzino 

L’industrie du luxe est tellement associée à la France qu’on pourrait penser qu’il en a toujours été ainsi. Pourtant, l’histoire captivante du luxe français débute au milieu du 17ème siècle, avec l’ambition d’un roi, la capacité d’organisation hors pair d’un ministre, et les efforts constants de tout le pays, à un moment délicat de son histoire.  En effet, l’économie de la France est alors exsangue. Les importations sont deux fois plus importantes que les exportations. La noblesse dépense 17 millions de livres par an en produits de luxe, soit un quart des revenus de l’État. À cette époque, la France ne maîtrise aucun des procédés de fabrication, détenus et protégés par d’autres puissances, depuis parfois des centaines d’années.  Tout est importé à grand frais : les miroirs de Venise (objects « hyper luxe » de l’époque), soieries d’Italie, porcelaines de Jingdezhen en Chine, tapisseries de Flandres, tissus de Hollande, etc. Louis XIV charge alors Jean-Baptiste Colbert...